Deuxième Session 2017 du Comité Technique Régional de la Santé de N’zérékoré
C’est au titre de l’année 2017 que s’est ouvert ce lundi à N’Zérékoré la deuxième session du Comité Technique Régional de la Santé avec le financement du PASA et d’autres institutions partenaires.
Participaient à cet évènement, les autorités du gouvernorat de N’zérékoré, les directeurs préfectoraux de santé, les directeurs des hôpitaux, et d’autres partenaires du secteur de la santé dont notamment l’USAID, l’OIM ainsi que la Croix Rouge.
Le Comité Technique Régional de la Santé (CTRS) est une instance de coordination des interventions menées sur le terrain par les différents intervenants. C’est une occasion pour les prestataires de santé de N’zérékoré d’analyser les résultats atteints durant le semestre passé, d’identifier également les points de faiblesses pour prendre des décisions et de résolutions pour améliorer le futur.
Assistant Technique PASA à N’zérékoré
Cette session de quatre jours a débuté le lundi 23 avril et s’est cloturée le 26 avril 2018.
ATELIER D’ORIENTATION SUR LA POLITIQUE NATIONALE DE LA SANTE COMMUNAUTAIRE
C’est une très bonne nouvelle pour la République de Guinée, le pays après avoir validé le document de politique nationale de santé communautaire en juillet dernier, met les bouchées doubles pour budgétiser ce document en vue d’une couverture efficace en service de santé de premier niveau. Raison pour laquelle, plus d’une quarantaine d’experts ont pris part à un atelier d’orientation sur la politique nationale de santé communautaire organisé par le ministère de la santé ce lundi 18 décembre à Coyah. Ils sont au total quarante-sept structures et institutions prenant part à cet atelier afin d’accompagner la guinée à se munir de ce document notamment, le Ministère de la Santé, la Délégation de l’Union Européenne, OMS, ONUSIDA, UNICEF, Terres des Hommes, PASA, OIM, les DRS et DPS etc. Cette première journée a permis aux participants de constituer plusieurs groupes pour répondre aux différentes recommandations. Le Coordinateur du Projet d’Appui à la Santé en Guinée est l’un des participants. Dr Fangamou KESSIE« Le ministère Guinéen de la Santé a élaboré un document de politique nationale de santé communautaire qui a été validé en juillet dernier, il est maintenant question d’élaborer un plan stratégique pour la mise en œuvre de cette politique nationale de santé communautaire donc un plan budgétisé et c’est ce qui nous rassemble ici c’est un atelier de cinq jours qui rassemble outre les cadres du ministère de la santé et tous ses partenaires qui interviennent dans la santé communautaire y compris l’Union européenne et naturellement le PASA qui est financé par UE et cette première journée s’est articulée essentiellement sur deux grands thèmes principaux et depuis le matin les participants ont été répartis en quatre groupes. Groupe 1 et 3 ont travaillé sur l’état des lieux forces, faiblesses, opportunités et menaces et les deux autres Groupes 2 et 4 ont également travaillé sur le Renforcement de la gouvernance des institutions locales de santé et tous ces experts ici présents ont tous réfléchis sur ces deux sujets et la journée a pris fin par la présentation de deux premiers groupes c’est-à-dire le groupe 1 et le groupe 3 qui ont présenté et les amendement ont été fait et c’est ce que nous allons intégrer pour que demain on passe au groupe 2 et 4 qui vont à leur tour présenter avant qu’on ne fasse la consolidation et d’autres thèmes qui sont introduits pour la mise en œuvre de ce document de politique nationale de la santé communautaire et cette journée s’est terminée sur une note de satisfaction ».
DELEGATION UNION EUROPÉENNE ET PASA
Mais l’analyse de la situation sanitaire et du profil du pays, a permis de noter que le développement de la santé communautaire est confronté à de nombreux enjeux et défis qui sont entre autres :
ENJEUX
La professionnalisation des agents de santé communautaires et la couverture intégrale du pays ;
La mise à échelle des interventions à haut impact pour l’atteinte des résultats escomptés par le plan national de développement sanitaire 2015-2024, en vue de la réalisation de la couverture universelle sanitaire et l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) d’ici 2030 etc.
DEFIS
Le leadership et la gouvernance locale ;
Autonomisation des communautés pour la prise en charge de leurs problèmes de santé ;
Couverture efficace en services de santé de premier niveau
Stratégie innovante adéquate et pérenne de la santé, en particulier de la santé particulière etc.
Les problèmes prioritaires du système de santé mis en évidence en 2015 suite aux états généraux de la santé sont entre autres : Une mortalité maternelle et infanto-juvénile élevée, la prévalence élevée des maladies transmissibles et la faible performance du système de santé. La même analyse a montré que pour les années à venir, le défi majeur du système de santé serait d’élargir la couverture sanitaire à l’ensemble de la population par le renforcement des prestations des services de santé et le développement de la santé communautaire.
En vue de relever ces défis, le PNDS 2015-2024 a fait du renforcement du système de santé communautaire une priorité par la mise à échelle d’un ensemble d’intervention à haut impact avec une implication importante des populations.
Cet atelier de cinq jours qui s’est ouvert lundi prendra probablement fin vendredi prochain.
Sous la présidence du Secrétaire Général du ministère de la Santé, le PASA a participé à une réunion préparatoire à la revue conjointe du Plan National de Développement Sanitaire.
Cette revue placée sous la responsabilité du Comité de Suivi du PNDS aura pour objectif d’évaluer les progrès réalisés par le ministère de la mise en œuvre de ce plan ainsi que la performance des différents partenaires techniques et financiers.
La revue devrait se tenir durant le 1er trimestre 2019.
Cette réunion des directeurs nationaux et partenaires a également été l’occasion pour le Secrétaire Général de planifier la descente sur terrain (Mamou et N’Zérékoré dans un premier temps) de cadres du ministère dans le contexte d’une mission de supervision intégrée (octobre 2017)
C’est une deuxième journée de réunion technique ce mardi 12 septembre 2017 organisée par le Projet d’Appui à la Santé PASA à l’intention des directeurs préfectoraux de la santé, de l’Unicef et quelques cadres et experts sanitaires évoluant dans la région Administrative de N’zérékoré. Contrairement à la première journée, cette deuxième étape était consacrée à la présentation des rapports des différents groupes par préfecture, chose qui débouche sur les échanges, les analyses entre participants sous l’œil attentif du Directeur Régional de la Santé présidant les différentes journées.
Présentation des rapports
Ce débat entre experts était centré sur plusieurs rapports présentés par préfecture, mais l’accent a été mis sur quelques points notamment le renforcement des capacités des Directeurs des hôpitaux en gestion hospitalière, la formation continue des agents de santé, le renforcement des prestations de soins et système de communications, réhabiliter et équiper les hôpitaux, doter également les hôpitaux en partogramme et en dossiers médicaux, former les pharmaciens dans la gestion de logiciel leurs concernant.
De surcroit, plusieurs recommandations ont été faites de part et d’autres mais parmi celles soulignées par l’expert en santé du Projet PASA basé à N’zerekoré, une aurait attiré l’attention des participants venus des six Préfectures de la région, il s’agit d’instaurer un Service Administratif et Financier SAF pour un Audit efficace des appuis offerts par les bailleurs de fonds plus singulièrement le PASA.
Interrogé certains participants, visiblement tous semblent satisfait car ces deux jours d’intenses activités leur aient permis de savoir ce qu’ils ignoraient en terme du devis programme 2 du PASA à en croire un d’entre eux.
Présente à tous les deux évènements, l’ONG 4RGUI+ chargée du volet Communication-Visibilité a tout de même accomplie sa mission de couverture médiatique.
Cette dernière réunion a pris fin et que les participants sont désormais libres de rejoindre leurs préfectures comme prévu dans les termes de références.